« C’est au hasard de ses périples en Asie que Christian Trabut se retrouve impliqué, bien malgré lui, dans la vie des peuples qu’il rencontre. Il évoque son statut de corps étranger qui pénètre de nouveaux environnements, il décrit ses impressions de voyage, les frontières traversées et, particulièrement, celle qui différencie le touriste du voyageur. Mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas un noble explorateur qui vous narre ses aventures épiques. C’est un anti-héro, un Candide quelque peu lâche et moqueur qui vous parle d’implication. Celle qui n’est pas décidée. Celle qui n’est pas un métier, motivée par une volonté humanitaire ou poussée par un quelconque élan religieux. Juste, au gré de la fortune, l’implication d’un coeur étranger.» Christian Trabut, après avoir étudié dans une école d’audio-visuel ( Ecole de Photographie et d’Audio-visuel), a exercé toutes sortes de métiers pour produire ses documentaires. Gardien de musée, plongeur dans un restaurant, réalisateur (« Tara Gano », « Les derniers des mohicans »), chauffeur, designer, épicier de nuit, décorateur… Il a voyagé, principalement en Asie, et c’est au cours d’un long séjour au Cambodge qu’il abandonne sa caméra pour la plume. L’ombre dans la rizière est son premier recueil publié.
Ed. L’échappée belle – 04/04/2020
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