Quand on a annoncé le confinement, c’est apparu tellement hors réalité. Mais on était pourtant en plein dedans. Vraiment. Peut-être que c’était une expérience à vivre? Ou peut-être pas… Très vite cependant, un malaise. Le sentiment pour certains qu’on était tous dans le même bateau… Alors que la flottille était bien plus composite. Pour certains c’était les yachts imposants. Pour d’autres des pneumatiques, parfois même en manque de rustines. Et très vite, alors, la colère. La colère à propos de ces commentaires dans la presse. Sur les réseaux sociaux. Qui condamnaient ceux qui respectaient moins. Ceux des canots pneumatiques. Sans chercher à comprendre les raisons de ce non-respect. Parce qu’il pouvait y en avoir des raisons. Parfois bonnes. Le plus souvent bonnes. L’envie de réagir. L’idée du coup de gueule. De la dénonciation de ces commentaires qui refusaient même d’envisager que l’ordre de confinement adressé à certains soit d’une violence sans nom. Qui refusaient de comprendre que pour beaucoup, la vie était difficile avant le confinement. Mais qu’avec lui, ça devenait tout bonnement insupportable.

Ed. du cerisier – 14/09/2020

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