Comme Rodolfo Walsh et Haroldo Conti, Fransisco Urondo a écrit jusqu’à la fin, au milieu des travaux, des urgences et des dangers de la vie clandestine. Pour ces piliers de la littérature nationale argentine il n’y eut jamais de contradictions entre la militance pour une patrie juste, libre et souveraine et la condition de l’écriture. Lorsqu’en ce temps de dépassion on se souvient des polémiques des années 1960 certains prétendaient faire la révolution dans leur écriture ; d’autres, abandonner leur écriture au nom de la révolution, on perçoit dans toute sa magnitude ce que Fransisco, Rodolfo, Haroldo nous ont montré : la profonde unité d’une vie et d’une oeuvre qu’un écrivain et ses textes peuvent atteindre.

Ed. Atinoir – 25/09/2020

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