Annie Lebaillif, au fil de ces dix histoires, dépose le bilan de quarante années de vie professionnelle, mêlant souvenirs et échappées romanesques — de la dactylo naïve de ses débuts à la gestionnaire d’un château hanté par la marquise de Montespan, en passant par les évènements de mai 1968 qu’elle vécut avec enthousiasme —. À l’aube de la retraite, elle découvre à dix-mille kilomètres de chez elle certains aspects déconcertants du travail humanitaire. On la voit enfin, devenue auteure, tenter de vendre son premier roman dans la solitude d’une grande surface.
Ed Petit Pavé – 23/03/2020
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