« C’était le temps de la jeunesse, de la gaieté et du bonheur, le temps des espoirs infinis et des forces invincibles, et si ce fut un rêve, alors ce fut un rêve merveilleux.» Dans la campagne russe, au coeur de l’été, on passe le temps en bonne société en jouant aux cartes, en se promenant aux bords du lac, en buvant du thé fumant ou en allant au bal. C’est là que Vladimir Serguéïtch Astakhov, arrivé de Saint-Pétersbourg pour inspecter le village dont il est propriétaire, rencontrera deux femmes. L’une est aussi froide que l’autre est entreprenante. À force d’indécision, elles lui échapperont toutes les deux et Vladimir Serguéïtch verra, dans cet été, la fin d’une époque insouciante. Ivan Tourguéniev dresse dans Les Eaux tranquilles un portrait tout en finesse de la société russe et de ses conventions.

Ed. Folio – 01/11/2018

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