« Tout est symbole et tout fait signe. »
On y entre, comme par hasard, comme on ouvre ce livre, pour faire une halte ou pour se rafraîchir, puis on semble quitter le réel. Tout est vrai et rien ne l’est. En franchissant cette porte, on passe du vrai au faux, de l’amour à la haine, de l’humain à la démesure. Ça sent le blanc-cassis et le cambouis de l’usine proche, comme un rêve, une ivresse vous prend, qui n’en est peut-être pas une car notre vie a aussi son étrangeté. Dans cet univers agité comme un refuge où crient les chiens abandonnés, chacun laisse libre cours à son délire et se libère de ses peurs, de ses douleurs et rit aux éclats. On boit, on chante, on pleure et on s’émeut, le temps de 200 pages.
Editions Edilivre (08/10/2015)
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