Recueils à paraître2022-11-04T07:56:07+01:00

Recueils à paraître

Le Blues du dimanche soir – Eric Mukendi

Il n’y a pas d’histoire sans rencontre. Ce sont les rencontres qui amorcent le mouvement de la vie et qui la font avancer.
Ce recueil est composé de trois histoires où chacun des personnages va faire la rencontre de trop, celle qui marque à jamais ou celle qui demande du temps avant de redevenir soi-même. Dans « Le blues du dimanche soir », Henri comprend mais trop tard qu’il est peut-être passé à côté de l’amour de sa vie parce qu’il a eu peur d’aimer une fille de la nuit. Dans « Sois homme et tais-toi ! », Robert, le don Juan lassé de séduire, reprend goût au jeu de la séduction lorsqu’il rencontre Annie mais il ne sait plus jouer quand il se trouve pris au piège de ses sentiments. Dans « Le jour de ma mort », à travers la figure d’une petite fille aux allures innocentes mais au discours trop empreint de maturité, Jean Turkyilmaz en vient à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir sur la vie, la mort et l’au-delà.
Ainsi en va-t-il des rencontres qui se révèlent ici comme les vrais carrefours du destin.

Ed. Gallimard – 02/05/2024

2 mai 2024|

Ainsi va la vie, ainsi va la mort – Isabelle Fable

Ainsi vont, font, font, la Vie, la Mort, trois petits tours et puis s’en vont…
17 nouvelles qui serpentent entre rêve et trivial quotidien, fantasme et fantastique, amour et aversion, humour et gravité, drame et dérision. Elles nous donnent à voir des êtres dansant et cheminant sur le fil tendu de leur existence, qui souvent se met à osciller au milieu du parcours
Anges ou démons ? Il y a de nombreuses façons de tuer, de mourir, de vivre.
Pourquoi, dans une existence pétrie de réel et de rêve, sont-ils ce qu’ils sont ? font-ils ce qu’ils font ?
L’auteur invite le lecteur à mettre ses pas dans les leurs, à comprendre peut-être, à ne pas juger sûrement.
Nouvelliste, romancière et poète, Isabelle Fable est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages, dont plusieurs ont été primés. Après Ces trous dans ma vie et Les couleurs de la peur, Ainsi va la vie, ainsi va la mort est son troisième livre publié aux éditions M.E.O.

Ed. Méo – 07/05/2024

7 mai 2024|

Los angeles nostalgie – Ry Cooder

Dans ce premier recueil de nouvelles, Ry Cooder explore les bas-fonds de Los Angeles comme l’ont fait jadis le Philip Marlowe de Raymond Chandler, le Sam Spade de Hammett ou le Lew Archer de Ross MacDonald. Mais fidèle à ses racines de musicien, il en profite pour rendre hommage au jazz, au blues et aux rythmes latinos d’une époque révolue. Il honore ainsi une certaine « famille » de musiciens certains assassinés et d’autres encore vivants en décrivant leurs poignantes existences. John Lee Hooker et Charlie Parker apparaissent au détour d’une page. Le plus souvent, les personnages de Cooder sont de parfaits inconnus, des « petites » gens. Ils sont guitaristes, batteurs, chanteurs dans des night-clubs californiens ou bien arnaqueurs, serveurs, mécaniciens. Les lecteurs de Cooder aimeront le mélange des genres entre musique et crimes car ses histoires ressemblent à ses chansons : elles vous prennent à la gorge calmement mais sans jamais desserrer prise. Cooder est un historien de Los Angeles passionné qui se concentre sur ceux qui ont élu domicile pour la vie à L.A. Son livre est le portrait d’une ville (le Los Angeles des années 1940-1950) qui a disparu au profit d’une mégapole tentaculaire. Les deux dernières lignes résument cette ville-personnage qui n’en finit pas de se réinventer : « Los Angeles était bien la ville du jour meilleur, quelque chose de bon allait sûrement se produire. »

Ed. Belles Lettres – 10/05/2024

10 mai 2024|

Summer stories – Collectif

Sur les pelouses verdoyantes, parmi les fleurs et les oiseaux, les gens se déplacent, tournent autour de chacun comme des libellules – avec le désir profond de se retrouver. « Summer stories » contient quatre histoires chaleureuses écrites par quatre auteurs bien-aimés : Virginia Woolf, James Joyce, Katherine Mansfield et Edith Wharton. L’amour, la fête et l’humour sont présents ; vous y croiserez aussi une rencontre bouleversante avec la mort et en tirerez des leçons de vie pour toujours. Le coffret contient quatre nouvelles en anglais : Virginia Woolf « Kew Gardens » Katherine Mansfield « The Garden Party » James Joyce « The Boarding House » Edith Wharton « The Quicksand »

Ed. Novellix – 10/05/2024

10 mai 2024|

Bakakaï – Witold Gombrowicz

Douze nouvelles terriblement délicieuses du maître de l’étrange. Un homme se fait rudoyer par un notable dans une file d’attente. Il développe une obsession maladive envers cet importun. Un juge d’instruction est invité chez une connaissance. Rapidement, il malmène les membres de la maisonnée. Une jeune fille se fait agresser à coups de brique par un vagabond. Elle se met ensuite à manifester des envies inattendues. Une comtesse organise des déjeuners sans viande très courus. Mais, lors d’un repas, le comportement des invités semble hors de contrôle. Ces nouvelles écrites dans l’entre-deux-guerres, qui empruntent souvent au conte, témoignent de la grande virtuosité de Witold Gombrowicz à créer des univers fantasques et dérangeants qui s’attachent à tourner en dérision la bourgeoisie, la religion et la famille.

Ed. Denoel – 15/05/2024

15 mai 2024|

Sept maisons vides – Samanta Schweblin

La normalité est un malentendu. C’est le constat que fait la grande autrice argentine Samanta Schweblin dans Sept maisons vides, son recueil couronné en 2022 par le prestigieux National Book Award du meilleur livre étranger.
Une femme s’introduit dans des pavillons de banlieue pour sauver des objets du mauvais goût de leurs propriétaires, des enfants confiés à leurs grands-parents naturistes disparaissent, des vêtements sont jetés chaque matin par-dessus une clôture, et une vieille dame est incapable de se souvenir du prénom de son fils – autant de formes de démence qui hantent chacune de ces sept maisons argentines formant le livre. Erreurs impardonnables, silences trop lourds et méprises dramatiques en sont les vrais habitants. Les hommes et les femmes, eux, n’ont pas d’autres choix que de succomber à la folie pour tenter de conjurer leurs peurs et s’en libérer.
Avec sa prose acérée, Samanta Schweblin explore dans Sept maisons vides le désarroi du quotidien et la tragédie du domestique. Un chef-d’oeuvre d’humour noir qui nous révèle que les frontières de l’étrange commencent au pas de notre porte.

Ed. Grasset – 15/05/2024

15 mai 2024|

Une ville de plaine – Giorgio Bassani

Il est toujours instructif et émouvant d’assister à l’entrée en littérature d’un écrivain, surtout s’il devient l’une des voix majeures de la littérature de son pays, comme c’est le cas de Giorgio Bassani. Le spécialiste de l’auteur découvrira dans ces premiers textes la naissance d’une écriture, encore perméable aux influences des oeuvres aimées, au premier rang desquelles La Recherche du temps perdu de Proust. On décèle dans ces nouvelles une petite musique qui annonce le style de la maturité narrative : une attention remarquable aux détails apparemment insignifiants de l’existence et la perception étonnée que les sentiments, les plus profonds parfois, s’étiolent avec le temps. Mais la mémoire, nourrie par l’émotion de côtoyer les êtres du monde d’autrefois, permet de reconstruire l’archéologie familiale, comme le prouvera magistralement le chef-d’oeuvre inégalé de Bassani : Le jardin des Finzi-Contini.

Les cinq courtes nouvelles et la poésie écrits à la fin des années Trente et réunis dans Une ville de plaine, recueil publié en 1940 et jusqu’alors jamais traduit en français, explorent un territoire à la fois géographique – Ferrare et ses alentours -, sociologique – les petites gens aux rêves étriqués qui se dégonflent trop vite sous l’effet d’une existence routinière – et littéraire : le provincialisme et son envers – l’aspiration à une élévation sociale – qui constituent les grands thèmes des auteurs que Bassani fréquente et aime. Lire aujourd’hui ces textes des origines, c’est déchiffrer les premières partitions d’une oeuvre qui a profondément marqué la littérature italienne de l’après-guerre.

Ed. Institut italien de la culture de Paris – 15/05/2024

15 mai 2024|

La sentence : Dans la colonie pénitentiaire – Franz Kafka

C’est une idée éditoriale contemporaine de l’écrivain que de réunir ces textes, à laquelle Kafka opposa, en 1916, l’argument suivant : «Verdict et Colonie pénitentiaire formeraient une exécrable combinaison ; à la rigueur La Métamorphose pourrait leur servir d’intermédiaire, mais sans elle cela reviendrait vraiment à prendre deux têtes étrangères et à les cogner de force l’une contre l’autre.» Nous le prenons au mot et cognons ces deux récits, éclairés des oeuvres postérieures, l’un contre l’autre. «Le principe en vertu duquel je prononce est que la faute est toujours hors de doute.»

Ed. Folio – 16/05/2024

16 mai 2024|

Le vieux et autres nouvelles – Jean-Paul Didierlaurent

«Au fil du temps, il s’était lassé de ces écritures délavées par les ans et mortes le jour même de leur oblitération. Il lui fallait du vivant, trouver un vivier foisonnant d’écrits frais. La révélation lui était apparue sous la forme d’un anodin bout de papier froissé trouvé sur le trottoir. Une main malhabile y avait détaillé une liste exhaustive de produits alimentaires. Un billet de commissions, anodin et pourtant si plein de vie, un festin graphologique à ses yeux. » Un solitaire à la recherche de l’écriture rare, un homme protégé par un arbre frêle, un enfant confronté à la perte… Cinq nouvelles âpres et ciselées pour une immersion dans l’univers à la fois sombre et naïf de l’auteur du Liseur du 6 h 27.

Ed. Folio – 16/05/2024

16 mai 2024|

Architectes du vertige, cinquante ans de Grand Prix de l’Imaginaire – Collectif

Paolo Bacigalupi, Terry Bisson, Jean-Claude Dunyach, Greg Egan, Yves Frémion, Laurent Genefort, Nancy Kress, Sylvie Lainé, Wildy Petoud, Lisa Tuttle… … sont les Architectes du vertige.

Cinquante années de Grand Prix de l’Imaginaire.
Dix textes sélectionnés parmi les lauréats du plus prestigieux des prix littéraires dédiés à la science-fiction, au fantastique et à la fantasy. Dix récits du vertige et de l’émerveillement.
Une anthologie anniversaire au faîte d’un monument.

Ed. Bélial – 16/05/2024

16 mai 2024|

Rien qu’un instant pour t’aimer – Annie-Madeleine Cauchi

Ce recueil de trois nouvelles nous conte avec finesse et émotion trois histoires de femmes courageuses : un amour impossible dans la France de l’Occupation, une jeune femme dont la soeur jumelle est assassinée, les combats d’une jeune fille en pleine épidémie de peste. Annie-Madeleine Cauchi a travaillé pour un service d’aide à l’enfance. Elle est passionnée par le Moyen-Age.

Ed. de l’onde – 17/05/2024

17 mai 2024|

L’heure du berger – Odile Rebeyrat

En vacances dans les Corbières, un couple et ses deux enfants tombent sous le charme d’un berger hippie et érudit qu’ils invitent à prendre un café. Deux jours plus tard, ils apprennent que, le soir même de cette rencontre, la petite fille du cafetier du village a été sauvagement assassinée. Débute alors une longue histoire judiciaire aux multiples rebondissements, dont le retentissement sera national.

Ed. Moissons Noires – 17/05/2024

17 mai 2024|

La femme aux mains qui parlent – Louise Mey

Un conte sensible et envoûtant, aux frontières de nos animalités profondes

Une jeune fille sourde et aveugle vit dans une ferme isolée après la mort de ses parents.
Elle ne communique qu’avec des lettres qu’on écrit dans sa main ou qu’elle écrit dans celles des autres. Entretenant un rapport intime et sensuel à la nature qui l’entoure, elle développe une relation particulière avec ceux qu’elle appelle intérieurement «les chiens du dehors ».
Sous l’oeil de ses voisins, deux frères aux intentions bien inquiétantes…

Ed. Au diable vauvert – 23/05/2024

23 mai 2024|

Petit éloge de la douceur – Stéphane Audeguy

«J’entends déjà ricaner les cyniques, les habiles, les réalistes, tous les petits malins à qui on ne la fait pas, et qui vont dire : la douceur, combien de divisions ? S’il faut défendre la douceur, c’est contre ces faibles-là, parce qu’ils sont les plus nombreux, et partant les plus forts. Mais comment la défendrons-nous ? On n’imagine pas un Manifeste, ni même un Traité de la douceur : trop de bruit, trop de gestes. L’éloge ici convient, qui fera un livre aux contours incertains, mais que la gaieté continûment inspire ; je ne sache pas qu’elle exclue la fermeté, ou la force.» Stéphane Audeguy.

Ed. Folio – 23/05/2024

23 mai 2024|

Chroniques marseillaises 3 – Karmo Marius

La rue Bouterie, le pont transbordeur, le café Riche, les anciennes boutiques sur la Canebière… Ces lieux qui n’ont pas survécu au temps qui passe sont les décors de ce Marseille d’autrefois, dans un monde où tout n’est que comédie et galéjades ! Il y est question de Marseillais et de Marseillaises, ces êtres à part, jamais tout à fait comme les autres ! Regardez-les cultiver fièrement leurs différences, afficher leur truculence, étaler leur mauvaise foi et cacher mal leur sensibilité… Tous vivent « dans un jardin d’Amour et utilisent les engueulades comme des désherbants naturels pour éviter que la tendresse ne fleurisse ! Une tendresse qu’ils préfèrent garder cachée en terre, en leur for intérieur… »

Ed. Gaussen – 23/05/2024

23 mai 2024|

Les Mains de Midas – Jack London

Les mains de Midas, société secrète à l’avant-garde de la classe ouvrière, fait chanter le baron de la finance Eben Hale. Chaque semaine, si celui-ci ne leur livre pas une partie de sa fortune, un innocent sera assassiné. Le milliardaire va-t-il céder ? Ou préfèrera-t-il avoir du sang sur les mains ? Pendant que les lettres de menace et les corps s’accumulent, que fait la police ?

Avec cette nouvelle, nous découvrons un Jack London qui fantasme une lutte des classes sur le terrain de l’argent, mais où c’est en fin de compte la loi du plus fort qui triomphe. Une nouvelle qui dévoile une facette plus ambiguë de sa pensée politique et résonne étrangement avec notre époque.

Ed. Tendance négative – 24/05/2024

24 mai 2024|

Daïmon N°9 – Collectif

Ed. Les défricheurs – 25/05/2024

25 mai 2024|

Un coup d’aile – Vladimir Nabokov

Dans les montagnes enneigées de la Suisse, Kern, un étudiant hanté par la mort, éprouve une passion impossible pour l’insaisissable Isabelle. Lorsque Simpson voit le portrait de la Vénitienne peint par Sebastiano del Piombo, il est fasciné et en tombe éperdument amoureux. Le tableau exerce sur lui une telle attirance qu’il ne peut s’empêcher de revenir le contempler jour après jour, jusqu’à ce qu’il pénètre dans la toile… Deux nouvelles au charme subtil et envoûtant par l’auteur controversé de Lolita.

Ed. Folio – 30/05/2024

30 mai 2024|

Flush – Virginia Woolf

«Le visage de Miss Barrett était le visage las d’une malade, privée d’air, de lumière, de liberté. Le sien était le chaud visage coloré d’un petit animal ; débordant de santé et d’énergie. Séparés et pourtant issus du même moule, se pouvait-il que chacun exprimât ce qui sommeillait en l’autre ? Elle aurait pu être – tout cela ; et lui – Mais non. Entre eux s’ouvrait le gouffre le plus profond qui puisse séparer deux créatures. Elle avait le don de la parole. Il en était privé. Elle était une femme ; il était un chien. Étroitement liés, à jamais distincts, ils restaient là à s’observer. » Une biographie fictive emplie de tendresse, qui reflète avec finesse la relation touchante de Miss Barrett et de Flush, son jeune cocker. Entre eux se crée un dialogue silencieux, dépourvu de mots, mais empreint de gestes et de regards affectueux.

Ed. Folio – 30/05/2024

30 mai 2024|

Petit éloge de la gourmandise – Grégoire Polet

«La gourmandise est toujours sans gravité, c’est ce qui fait tout son charme. La gourmandise est comme un tableau où l’on utiliserait pas le noir, seulement des couleurs claires, des jaunes de Tiepolo, des bleus et des blancs de Boucher, des verts frondaison de Fragonard ; la gourmandise à table, c’est la gaieté au théâtre ou la galanterie en amour (trois G), sans gravité, mais allant tout de même, en s’échelonnant, de la grossièreté jusqu’au raffinement le plus exquis.»

Ed. Folio – 30/05/2024

30 mai 2024|

Memento mori : Anthologie imaginales 2024 – Collectif

« Au gré des imaginations des auteurices qui composent ce recueil, nous verrons la limite de la mort s’éloigner, s’apprivoiser. Comme si le fait de parler, échanger, discuter à propos de la plus ancienne et viscérale peur de l’humanité, nous permette de nous sentir pousser des ailes, gonflées d’un nouvel espoir. »
Gilles Francescano, Directeur artistique des Imaginales, préface

Ed. Au diable vauvert – 30/05/2024

30 mai 2024|

Lord de fer – Gaïto Gazdanov

Les six nouvelles présentées ici datent des années trente, la période la plus féconde de Gazdanov. Moins directement liées à la Russie que celles des années vingt, elles semblent de facture plus classique. Toutefois, les critiques russes, sans doute obnubilés par la grande littérature du XIXe siècle, ont déploré unanimement leur caractère soit disant convenu, la faiblesse, voire l’absence d’intrigues.
Gazdanov restitue avec puissance l’appréhension sensuelle d’un réel auquel sa vision prête une dimension inhabituelle frôlant souvent le fantastique.
Plongeant bien au-delà d’un propos explicite en apparence limité, ces nouvelles confirment la place de Gazdanov parmi les grands écrivains modernistes du XXe siècle.

Ed. Circe – 31/05/2024

31 mai 2024|

Les nuits sans fêtes – Clarisse Francillon

31 mai 2024|

Conte crépusculaire – Stefan Zweig

Un adolescent se promène la nuit dans le parc d’un château en Écosse et s’éprend d’une mystérieuse jeune fille qui refuse de dévoiler son visage. Qui est cette inconnue ? Une de ses cousines ? Son amour tourne alors à l’obsession.
Un jeune Allemand rate son bateau et se retrouve à errer dans les bas-fonds d’une petite ville portuaire française. Dans une maison close, il rencontre un homme que la passion amoureuse a conduit à sa perte…
Deux nouvelles pour (re)découvrir tout le talent et la sensibilité de Stefan Zweig qui excelle à décrire les tourments de l’amour et la confusion des sentiments.

Ed. Mikros – 31/05/2024

31 mai 2024|

La folie Isabella – François Koltès

L’Italie, de nos jours. L’air marin, les ruelles étroites, les terrasses en bois, la bière – bien comptée. Des vies étriquées, des amours déçues, des désirs en furie. Des rendez-vous manqués, d’amères solitudes, le passé qui demeure, l’avenir qui ne s’ouvre pas, – sortir, vibrer, vivre ! Chacun des personnages semble devoir retracer le chemin de son histoire pour enfin, parfois, miraculeusement, réussir à faire un pas de côté. On y croise les destins de Gian Carlo et Vincenza, étrangers à leur propre vie, à leurs proches même, qui se rencontrent dans une invraisemblable évidence ; un groupe de jeunes sur la plage, qui s’aiment, se désirent, se déchirent ; ailleurs, le hasard d’une discussion entre deux voyageurs, Victor et Milàn, ivre de son histoire, et entre eux, Laura, la résilience, l’amour. Enfin, Isabella, folle de sa jeunesse, de sa passion, qui se perd, peut-être, d’avoir voulu trop vivre. Il y a là, en quatre nouvelles, de la romance, de l’aventure, du polar et du désespoir.

Ed Métropolis – 07/12/2023

30 décembre 2025|

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