de Amélie ALIBERT, 6ème du collège Institut Familial de Montauban

Prix Jeunesse de la nouvelle – Lauzerte 2017

Concours scolaire 2017 d’écriture de nouvelles – le voyage

Bon, je vais commencer par une phrase simple: Bonjour, je me nomme Amélie, j’ai 12 ans, et je suis née le 17 avril 2005. Et je vous souhaite la bienvenue dans mon monde littéraire et imaginaire ! Voilà, j’ai fait une phrase simple. Ou plutôt deux
phrases simple. Bref, passons à l’histoire au lieu que le blabla.

J’habite à la campagne, avec ma famille. Mon père s’appel Alain, et il travaille en tant qu’informaticien. Ma mère se nomme Mathilde, et elle kiff à fond la caisse son potager et ses volailles.

Et enfin, le nom le plus redouté de mes rêves, le cauchemars le plus horrible de mes pensés, l’esprit immortel, l’apocalypse total… ARNAUD. Mon petit frère, 2 ans de moins que moi, cerveau ultra intelligent, un air super mignon, une expression
complètement innocente, et pourtant infiniment machiavélique. Et ses deux gardes du corps, meilleurs amis, Alban et Pablo. Ils sont frères jumeaux, mais Alban a des lunettes de vue. Et ils sont, à eux trois, mes pires ennemis au monde. Heureusement, chaque nuit, je peux les voir disparaître de ma mémoire. Grâce au Portail Dimensionnel.

Il fait nuit, et tout le monde est allé se coucher. On a l’habitude de se mettre au lit à 21 heures. Et cela fait moins de 3 heures que j’attends, dans mes couvertures, l’heure fatidique.

Je regarde ma montre : 23h50. Le temps que je m’habille et me dirige vers le hangar, et je suis là-bas à minuit pile. Je me lève, sortant de ma chambre, à pas de loup. Attention. Je risque de réveiller mon frère et mes parents. Mais il y a pire.

Finalement, j’ai réussi à passer le premier danger sans encombre. Je rentre dans la salle de bain. Deux minutes après, j’en ressors, habillée. Passons donc au deuxième danger : ouvrir la porte d’entrée sans faire de bruit. Quinze secondes plus tard, la porte se referme derrière moi. Enfin, je me dirige doucement vers le hangar.

Il y a une lumière blanche, presque bleutée, qui s’en échappe. Il n’est que 23h55, et pourtant il est déjà là. Comme d’habitude. Puis j’ouvre la porte. Le Portail Dimensionnel se trouve devant moi. Premièrement, je dois vous expliquer rapidement d’où il tient son nom. Avant de le traverser, il faut que je choisisse précisément le monde dans lequel je veux aller (oui, c’est ça, vous avez bien compris ma phrase
!). Un monde, c’est comme dans un rêve, mais c’est réel (mince, j’ai oublié la majuscule à « monde » ! Je corrige : Monde. Voilà). Pour mieux comprendre mes explications, prenons un exemple : je souhaiterait aller dans « Pirates des Caraïbes
». Pouvoir vivre l’aventure, faire partie de l’histoire, etc…

Après avoir réfléchis longuement à mes petites précisions, je passe à travers le Portail, énumérant toutes mes notes prises dans ma tête. Et puis, enfin, j’arrive au Monde désiré. Avec bien sûr, si je l’ai demandé, une apparence plus adulte, des qualités et des défauts que je n’ai pas dans le monde réel. Pour survivre, quoi
! Bref, c’est moi qui choisis tout. Sauf que je peux aussi voyager dans le passé, et même à l’ère préhistorique ! Allez, cette fois, fini les détails.

Je choisis finalement l’Egypte Antique. Puis je décide de mon corps. Une fois mon programme fini, je regarde une fois de plus ma montre : 23h59 et 42 secondes. Je dirige mon regard vers le Portail. Et enfin, pensant à toutes mes notes infiltrées dans ma tête, je cour droit devant moi.

Il se passe à peine 1 seconde lorsqu’on passe à travers le Portail, et on ne ressens vraiment rien dans le corps et dans la tête. Oui, la tête est vide, et c’est mieux ainsi. Mais, pour l’instant, continuons notre voyage.

Je me trouve dans une cour brillamment éclairée, avec quelques monuments incroyables à mes côtés. Mais, alerte : je suis justement dans le palais du pharaon, et dans sa cour privé ! Le pharaon de l’époque était Ramsès II, à sa première année de
gouvernement. Et dire que j’ai choisis d’être une servante ! Bref, je sais déjà qu’il va falloir que j’accompagne le pharaon pour son petit commerce avec les autres peuples. Par pitié, faites que se ne sois pas trop long.

Je me dirige vers le port : 25 embarcations sont prêtes. Le pharaon fera trois jours de voyages, en direction du port de Rome. Un très grand voyage périlleux. C’est ce qu’on appelle la grande classe. On risque de mourir, de se faire attaquer, de se faire dépouiller, et ce n’est que les quelques horreurs qui puissent arriver sur les plus de trois cents qu’il y a ! Et le petit pharaon Ramsès II qui est tout content à l’idée de se faire décapiter, souris d’un air complètement idiot ! Il croit que les
dieux vont le protéger de la mort ! Sans blague, comme si ça pouvait être le seul.

Pour l’instant, je fais quelques pas en direction du port. Un garde m’appelle pour venir éventer le pharaon pendant la traversé. J’accepte, malgré moi. Quelle honte
! Devoir éventer cet imbécile plus de trois jours ! Je regrette vraiment mon apparence. En attendant, je suis la seule personne présente sur l’embarcation.

D’autres personnes sont arrivées. Et tout le monde fini par être prêt. Finalement, on se dirige vers le nord.

Première journée : ça fais 3h que l’on navigue sans signe du port d’Alexandrie, pas même son phare. Un garde a essayé d’attirer mon attention en gonflant ses muscles. Je l’ai d’abord ignoré. Puis ensuite il s’approchais de moi avec des airs de beau gosse (vu sa tête c’était plutôt de « bel » ogre). Et pour finir, je l’ai finalement jeté à l’eau avec la plus grande discrétion. Lorsqu’on a remarqué les cris qu’il poussait, on l’a tirés de l’eau et il n’a rien dit sur moi. J’étais assez joyeuse, à vrai dire.

Deuxième journée : enfin nous atteignions la ville d’Alexandrie. On s’est un peu réapprovisionné. Vue de l’Antiquité, la ville est vraiment impressionnante ! Je suis descendu acheter un nouvel éventail plus grand et plus maniable. J’ai trouvé une boutique très grande avec un vendeur méga gentil. Il avait beaucoup de choix d’éventails : des grands, des petits, des gros, des maigres, des couleurs différentes, des éventails à drôle de formes,etc. La caverne d’Ali Ventail, en bref
! J’ai fini par choisir un grand bleu qui pouvait incliner un peu le bâton qui le
tenait. Au moins, personne ne remarquerait quoi que ce soit quand je serais fatiguée
! Et puis j’ai regagnée le port. Toutes les embarcations reprennent leur route.

Troisième journée : il reste encore 12h avant d’accoster à Rome. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’idiot qui avait essayé de m’impressionner était devenu un ami ! Qui l’aurais cru ? Pas moi. J’ai maintenant aussi une amie qui est comme moi servante. Elle est très gentille et attentionnée. 2h plus tard, il est midi. J’ai une faim de loup ! Heureusement, nous avons fais le plein de nourriture à Alexandrie. Nous mangeâmes tous à notre guise, gardes et servantes moins que le pharaon. 1h plus tard, nous finîmes de manger. Il restait donc 9h avant d’arriver au port de Rome. Nous nous fîmes attaquer par des poissons gigantesques et étranges. Pour les égyptiens, cela était tout à fait impossible et inconnu. Mais pour moi, je savais exactement ce que c’était : des sirènes. Leurs têtes démoniaques dépassaient parfois de l’eau, toutes dents sorties dehors. Les gardes prirent leurs lances et les tenants bien fermement dans la main, s’empressèrent d’enfoncer leurs lames dans le corps des monstres. Après 20 minutes de combat acharné, les sirènes furent vaincues par les gardes. Aucun mort parmi notre flotte. Nous repartîmes poursuivre notre chemin. 3h plus tard, nous rencontrâmes des pirates qui possédaient deux navires. Voyant notre or à bord de nos embarcations, ils s’élancèrent à nos trousses. Leurs bateaux étant plus lourds que les nôtres, nous les distançâmes et les perdirent de vue. Il était 21h : 3 heures restantes avant d’arriver au port de
Rome.

Et les 3 heures passèrent. Rome était devant nous. Une ville immense. Et des gardes qui nous attendaient sur la rive. Des gardes romains. Avec l’empereur romain qui se tenait droit. Vraiment incroyable, tout ça.

On a enfin mis pied à terre. Et tout se passe si vite… Je n’ai fais que regarder la ville de Rome et ce qu’il y avait autour de moi. C’est vraiment fantastique. Je me demande surtout si j’ai bien regardé, car à chaque fois que je revenais sur un tel endroit, il y avait toujours deux ou trois choses que j’avais manquées. Donc il ne me reste plus qu’à faire une conclusion sur Rome : c’est démentiellement cool !

Et puis on est enfin tous rentrés en Egypte. Un retour sans problème. Et une fin heureuse. Comme dans les vieux contes.

Je me tiens maintenant devant le Portail Dimensionnel, dans la cour du pharaon. Je regarde une dernière fois de plus l’Egypte. Cela me manquera beaucoup. Mais pour l’instant, je rentre chez moi.

Me voilà arrivée ! Je suis revenue dans le hangar. Et il est bien sûr minuit. Lorsque je me dirige vers un autre monde, le temps dans le monde réel s’arrête. Cool, non ?

Je viens tout juste de rentrer dans ma chambre. Quelques heures plus tard, je suis réveillée par mon frère et ses copains. Une minute, j’ai bien dis « ses copains »… Mince ! J’avais oublié qu’Alban et Pablo dormaient ici ! Mais une fois mes yeux
ouverts … J’ai parfaitement constaté qu’ils m’avaient volé mon téléphone !

Et c’est reparti pour une nouvelle course poursuite ! Je vais les tuer, ceux-là
! Je suis même pas du matin, en plus ! Mais me voler une de mes affaires suffi à me mettre en rage. Et puis quel châtiment leurs choisir, à ces crétins ? Peu importe, ils vont souffrir… Dites pas à ma mère que j’ai dis ça, OK ?

Bon puisque c’est la fin, il faut mettre le mot « Fin » en bas de page. Alors, dans ce cas là :

Fin !

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