Judith ne vit qu’à travers sa collection d’objets d’art. un jour, elle reçoit un appel de new York. Son père, mourant, la réclame.
Quittant son thérapeute, Aurélie longe une avenue. Au coin de celle-ci, un inquiétant hôtel de maître abandonné l’attire. Elle entre.
Claude découvre à Rome le soir de Noël. La nuit, la vestale Claudia l’appelle.
Jean est mort mais refuse de l’admettre. Il prépare le thé, comme tous les jours. / Dans le silence, André perçoit une autre forme de silence. Plus légère, presque immatérielle. Un silence ouaté. Dehors, la neige tombe avec douceur.
Louis a tout du fils idéal, du gendre parfait. Rien ne lui importe plus que la tenue exemplaire de son registre de comptes.
Lors d’un vernissage, Paul, galeriste austère et passionné, rencontre un bien étrange collectionneur de couteaux et de trophées de chasse.
Dans un hôpital, un homme se meurt. Entre lui et son fils, se faufile le fantôme de Michel de Ghelderode.
La neige couvre rues, jardins et toitures. Christine lit, tranquille et heureuse jusqu’au moment où on lui annonce l’accident de sa mère.
Aucun des personnages de ces neuf nouvelles n’échappe à l’étrangeté du destin. La mort les entoure, les absorbe, les accompagne, le pied léger parfois. entre la réalité et son contraire, jusqu’à l’heure de la disparition.
Guy Gilsoul est historien de l’art, critique d’art professionnel depuis plus de trente ans, conférencier et journaliste.

Ed. Lettre volée – 17/02/2018

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