Ces dix-sept nouvelles, rassemblées pour l’unité qu’elles représentent dans leur diversité, manifestent une tentative de l’auteur afin de mieux comprendre la complexité humaine. L’origine de chacune d’elles lui est particulière. Ainsi, un appel à l’enchantement des cinq sens : la vue pour « Les petites routes des clues », l’ouïe pour « Les parures de l’orgue », l’odorat pour « Son parfum », le toucher pour « Horus », le goût pour « Le restaurant de Pierre ». Et aussi la tendance dangereuse à l’affabulation : « Gare de Lyon ». Comme l’empreinte indélébile d’un cauchemar, impliquant la présence d’un enfant : « Un rêve signifiant ». Ou le souvenir marquant d’une vision lointaine, entretenue par l’attachement de son mari au moulin de sa famille : « Le moulin de Jean ». Et, inspiré par l’érudition de celui-ci : « Reflets piégés ». Des souvenirs personnels : « Les trains de la guerre », « Une semaine d’hospitalisation », « Déjeuner d’anniversaire ». Et quelquefois une approche de sa vie professionnelle passée, transposée en Côte d’Ivoire : « Hôpital de brousse ». Enfin, la pure imagination l’emporte pour « La plus belle », « Une paille dans le rouage », « Le voyage à Marbeau », « La trompette secourable ». Toutes ressortent du plaisir de l’auteur à raconter des histoires à son journal, autrefois, comme à son piano. Une habitude prise du temps de son enfance, sa défense contre les horreurs de la guerre.

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