attribué à Dominique Paravel pour Nouvelles Vénitiennes édité chez Serge Safran Editeur.

Comme le jeune Nicolo, joueur de dés du XIIe siècle, ou le reporter photographe d’aujourd’hui, on entre de plain-pied, avec Nouvelles vénitiennes, dans la Sérénissime.

À sept moments différents de son histoire, chaque personnage mis en scène ici a bel et bien existé, sauf le héros contemporain de Mondo novo, ce qui reste encore à prouver. Qu’ils soient artistes (Le Verrocchio, Lorenzo Lotto), libertins (Veronica Franco, poétesse et prostituée) ou philosophes (Elena Cornaro, première femme au monde à avoir obtenu un doctorat), tous entretiennent un rapport particulier, d’amour ou de haine, avec Venise.

Au-delà d’époques et de situations différentes, se noue un lien d’un personnage à l’autre ; celui de l’art et de sa douleur, de la solitude dans ce labyrinthe utopique et féroce, image même de la création. Monuments, tableaux, poèmes, souvenirs tissent un subtil fil conducteur à travers ces sept nouvelles, pour ne constituer à la fin qu’une seule histoire, celle de Venise.

Nouvelles vénitiennes est une réussite littéraire incontestable, aussi bien pour ceux qui ont encore à découvrir la Sérénissime que pour tous ceux qui croient la connaître.

>> Dominique Paravel

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