attribué à Georges Flipo pour La diablada édité chez Anne Carrière Editeur.

Les nouvelles de Georges Flipo sont d’abord de belles histoires, brossées en petites touches rapides, tendres, avec un rehaut d’humour astringent. Mais les qualités dont elles témoignent  sens de l’ellipse et du raccourci, acuité du trait, surprise de la chute ? procureront un vrai plaisir de lecture aux amateurs du genre. Grand admirateur de Kipling, l’auteur fait voyager son lecteur dans d?autres continents, d’autres époques, ou simplement dans l’enfance, pour lui faire vivre des histoires de gens ordinaires, confrontés à des situations qui le sont un peu moins. La diablada. Un jeune touriste, sourd aux mises en garde d’un prêtre indigène, part pour le carnaval d’Oruro et cède à l’appel de la diablada, la danse païenne des mineurs boliviens. La journée des terrines. La présentation de la fiancée dans une réunion de famille ? un regard corrosif sur une certaine bourgeoisie de province. L’Avarice, attribution incertaine. Un tableau aux origines obscures, vieux de quatre siècles, bouleverse la vie d’un couple d’enseignants. Les banquets du Stalag XVIII A. Deux cuisiniers vont offrir à leurs compagnons de stalag la plus belle des évasions, celle du rêve. Journée libre. Entre deux tangos, dans un vieux quartier de Buenos Aires, un couple en excursion s’entiche d’une poupée aux étranges pouvoirs.

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