Pierre Autin-Grenier est né à Lyon un 4 avril de l’autre siècle alors qu’il bruinait sur les quais de Saône. Très tôt il s’est adonné à la drôle de manie d’écrire. Se consacrant d’entrée à la forme brève, aux nouvelles, récits et proses poétiques ; « C’est quand même du boulot » se dit-il parfois, songeur…

De ses premiers textes, Jours anciens, Chroniques des faits, Légende de Zahkor, Histoires secrètes, Les Radis bleus aux recueils publiés chez Gallimard (Je ne suis pas un héros, Toute une vie bien ratée, L’éternité est inutile, Friterie-bar Brunetti, L’Ange au gilet rouge…), il s’est construit de livre en livre une voix bien à lui où la révolte reste intacte. Car il ne faut pas s’y tromper : même si on rit franchement en lisant Autin-Grenier, la rage de vivre dans un monde où la fraternité n’a plus beaucoup de sens pointe souvent derrière l’autodérision, la joyeuse gouaille et les phrases cinglantes avec lesquelles il aborde notre quotidien le plus banal.

À cet égard, son avant-dernier livre, C’est tous les jours comme ça, paru aux éditions Finitude, est très révélateur de l’état d’esprit un tantinet libertaire de l’auteur. Signalons aussi Élodie Cordou, la disparition, accompagnée de peintures de Ronan Barrot et publiée aux éditions du Chemin de fer. On notera aussi une fantaisie, Quand j’étais écrivain, en collaboration avec Christian Garcin et parue en 2011 aux éditions Finitude.

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