Recueil finaliste du prix Place aux Nouvelles – Lauzerte 2018

1939-1945 : entre les lignes de la grande histoire se sont faufilées des millions de petites, pétries de cruauté, de violence mais aussi d’espoir. Aucune des quatorze nouvelles présentes dans Parlez-moi de Simon ne peut se targuer de la mention « inspirée d’une histoire vraie ». L’auteur a dessiné des portraits d’époque tels qu’elle se les imaginait et a réécrit certaines histoires telles qu’elle aurait aimé les voir. Pour modifier à sa façon le cours inexorable du temps. Une touche d’uchronie au milieu de souvenirs inventés. Quatorze histoires d’une époque qui s’éloigne mais dont les relents nauséabonds imbibent pourtant encore le présent.
Tiphaine Hadet est née il y a un peu plus de trente ans quelque part dans l’Est de la France. Sa boulimie d’écriture l’amène très tôt à participer à divers concours et son style de faire l’unanimité dans nombre d’entre eux, dont celui de la nouvelle en ligne Nolim by Carrefour en 2015. Agnès Martin-Lugand, alors présidente du jury, craque sur son style enlevé et lui ouvre les portes de l’édition. Pour sa première aventure professionnelle, Tiphaine Hadet a voulu jouer la carte du recueil de nouvelles, un format court et pluriel qui lui autorise une liberté à laquelle elle est attachée par-dessus tout. « Gagner n’était pas un but particulier et si je suis heureuse d’être enfin publiée, je ne suis pas prête à tout pour être lue », a-t-elle déclaré lors de la remise de son prix. Et de son premier contrat d’auteur.

Ed. Ipanema (27/04/2017)

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