Vers la fin du XIXe siècle, l’idée d’une tour de 1 000 pieds de haut (300 mètres) fait rêver tous les architectes de pointe du monde entier. A l’époque, les plus hauts bâtiments du monde, utilisant les matériaux traditionnels (la pierre) culminent à des hauteurs bien inférieures… A Paris, en vue de l’Expo Universelle de 1889, un concours est organisé pour l’édification d’une tour de 300 mètres. Le gagnant du concours, un certain Gustave Eiffel, signe une convention, en janvier 1887, avec le ministre du Commerce et avec le Préfet de la Seine, un certain M. Eugène Poubelle (ne riez pas). Cette Convention précise que la construction sera financée principalement (5 MF) par une société créée par M. Eiffel, et par une subvention de l’Etat (1,50 MF). Il est prévu que, à la fin de l’Exposition, Paris deviendra propriétaire de la tour, mais que M. Eiffel en conservera la jouissance pendant 20 ans – jusqu’au 31 décembre 1909 – délai au bout duquel la ville de Paris en aura la pleine propriété. Une sorte de « partenariat public/privé » comme on dit de nos jours.

Ed. Complicités – 15/05/2018

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