Marie-Hélène Lafon, née à Aurillac, vit à Paris où elle enseigne les lettres classiques. Romancière, elle a publié cinq romans.

Le Soir du chien (Buchet-Chastel), Prix Renaudot des lycéens 2001, est l’histoire d’un amour qui se voudrait serein et paisible dans le village d’en haut mais se heurte au conformisme bruyant et peu tolérant des villageois d’en bas. Sur la photo (id.) est un roman sur l’enfance qui dure et la difficulté d’être adulte. Mo (id.) raconte comment la vie de Mohammed, dit Mo, a changé après sa rencontre avec Maria.

Son quatrième roman, Les derniers indiens, publié en janvier 2008 chez Buchet-Chastel, raconte la vie quotidienne de Jean, taiseux plein de rage rentrée et de sa soeur Marie qui vivent seuls, depuis la mort de leur mère vindicative et dévorante, dans une ferme, autrefois prospère, du Cantal. Un univers fermé, étouffant, où la tension est incessante, décrit avec une remarquable économie de mots et d’effets et une justesse de ton, résultat d’un travail minutieux de façonnage et d’élagage de la langue.

L’Annonce – Prix Page des libraires 2009, Prix La Montagne/Terre de France 2009) publié en septembre 2009, est une histoire d’amour qui l’emporte. Grâce à une annonce, une femme et un homme se rencontrent. Ils s’apprennent, ils commencent.

Aux éditions Filigranes Marie-Hélène Lafon a publié Ma créature is wonderful, une déambulation sur les quais de Lorient accompagnée de photos de Bernard Molins.

Nouvelliste, elle a publié deux recueils : Liturgie (Buchet-Chastel) et Organes (id.) ainsi que deux nouvelles La maison Santoire (Bleu autour) et Gordana illustrée par Nihâl Marth (le chemin de fer)

En septembre 2012 paraissent chez Buchet Chastel deux livres : Les pays, un roman où il est question des pays que l’on quitte, pour s’inventer une vie ailleurs, mais qui ne vous quittent pas, eux, et vous traversent et continuent d’exister en vous ; Album, un abécédaire de fantaisie en vingt-six fragments qui vont de Arbres à Vaches en passant par Chiens, Cochons, Jardins ou Tracteurs, vingt-six fragments qui seraient autant de déclarations d’amour, répétées.

Les nouvelles de Marie-Hélène Lafon ont la densité des choses d’une vie pas encore aseptisée par la modernité. On y sent le poids de l’air, la lourdeur de la terre, l’odeur forte des animaux et des hommes, le rythme lent des jours. Elles réveillent nos mémoires et parlent avec volupté de nos cinq sens.

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