Louis revoit, vingt ans après, un visage de femme croisé dans l’enfance, et comprend trop tard qu’il a manqué son destin. Il écrit l’histoire de cette rencontre, et nomme la femme Cendre. Il le fait avec détachement, comme déjà mort, dans un style froid. Car si les faits sont extraordinaires, il ne les comprend qu’au fil de la narration, et le dessin complet, celui de sa vie, ne se forme qu’au fil des pages, toujours trop tard. Son écriture ramène ainsi, par impossibilité de voir le sens, l’idéal dans le quotidien : L’idéal d’un amour enfantin toujours vivant, le retour de cet amour dans sa vie, accompagné de la figure d’un ami disparu, comparables à l’apparition de cet enfant qui ramènera l’Âge d’or. Tous ces signes merveilleux traités avec dédain convergent dans une photographie découverte par hasard, qui réunit les trois personnages. Sa découverte entraîne le dénouement.

Ed. MF – 23/01/2018

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