Traduction de l’allemand et postface de Sibylle Muller

Regina Ullmann compte parmi les plus importantes écrivaines suisses. Rainer Maria Rilke l’admirait et a énergiquement défendu l’œuvre de cette auteur peu conventionnelle. Sa prose faite d’observation pleine de sollicitude des personnes en marge, mais aussi d’anticipation des catastrophes à venir et de sensualité richement imagée, a souvent été comparée à celle de Robert Walser. Son premier recueil de nouvelles, datant de 1921, qui contient ses œuvres les plus célèbres, est ici traduit pour la première fois.

« Ce serait un pur plaisir de vous remercier pour vos œuvres, s’il n’y avait ce problème: devant le succès de chanceux collègues, nous devons constater avec gêne et même un soupçon de mauvaise conscience comment un talent et une performance poétiques aussi nobles et purs que les vôtres reçoivent certes les plus hauts hommages d’une petite élite, mais n’ont jamais rencontré ceux de l’ensemble du monde. » Hermann Hesse à Regina Ullmann

« Votre objet est souvent si petit qu’on pourrait le juger naïf et muet. Mais vous lui découpez une bouche et il dit de grandes choses. Votre âme est pareille à un aveugle-né qu’un voyant aurait éduqué. » (Lettre de Rainer Maria Rilke à Regina Ullmann, août 1909)

Ed. Circe (20/09/2017)

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