Ces nouvelles, écrites dans la langue d’Osaka, directe et parfois brutale, opèrent une fine analyse psychologique des travers humains, non dépourvue d’humour. Ses personnages, femmes généralement battantes et dynamiques face à des hommes souvent empruntés et indécis, ne sont pas sans rappeler les couples du Japon actuel. Mais, comme dans la nouvelle « Josée, le tigre et les poissons », Tanabe Seiko peut également jouer sur la fibre poético-émotionnelle, le dialecte d’Osaka n’étant pas dépourvu d’une certaine sensibilité. L’une des 9 nouvelles, « Josée, le tigre et les poissons » (1987), a été également adaptée au grand écran nippon en 2003.

Ad D’est en ouest (28/11/2017)

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