Né à la mi-automne 1954, Jean-Paul Chabrier a passé en Saintonge une enfance silencieuse et rêveuse dans la forge de son grand-père maternel avant de suivre, de loin, des études secondaires à Angoulême.

Faux étudiant et éternel dilettante, il enchaîna ensuite tant de « petits boulots », du vacataire à l’intérimaire ou du veilleur de nuit au guetteur de jour, qu’il crut édifier sur des fondations toujours provisoires le curriculum aléatoire d’un vrai auteur « américain », — jusqu’à l’emploi incertain de « nègre » dans l’édition parisienne ;

Il a collaboré du côté de la mise en pages au journal littéraire « le paresseux », où paraissent de loin en loin certaines de ses nouvelles ; depuis une trentaine d’années, a publié une douzaine de romans, aussi confidentiels qu’intimistes, dans lesquels il interroge les formes mouvantes et précaires de l’identité.

  • D’après une nouvelle de Stefan Zweig, Marguerite Waknine, 2011 ;
  • Une reine en exil, Actes Sud-Papiers, 2010 ;
  • Comme seules savent aimer les femmes, L’Escampette 2010 ;
  • La jeune fille de Verazzano, Marguerite Waknine, 2008 ;
  • Vers le nord, L’Escampette, 2007 ;
  • Autobiographie d’une arme à feu, L’Escampette, 2005 ;
  • The road to Mumbaï (traduit du portugais), L’Escampette, 2004 ;
  •  J’ai rencontré Perdita, L’Escampette, 2003 ;
  • Pendant que tu étais à Florence, La Table ronde, 2001 ;
  • Sud-Ouest, L’Escampette, 1998 ;
  • La joie de vivre, La Table ronde, 1996 ;
  • Un père, éditions de Minuit, 1984 ;
  • L’amour est toujours bleu, Belfond, 1979.

Depuis un peu plus d’un an, il tient à peu près à jour son blog  Le ciel au-dessus de la rue.

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