Un tag le long d’un train pour Marseille, des tombes sous le ciel gris de Sète, une annonce sur la porte d’une épicerie anachronique en Ardèche, une promeneuse qui distribue ses lectures au milieu des vignes… Autant de vignettes, de rencontres et de lieux qu’Ahmed Kalouaz partage au fil de ses déplacements, de ses errements. On ressent l’importance des mots, la force qui transcende des paysages, familiers ou non, des scènes, vécues ou restant à vivre, un quotidien à portée de main, en une succession de tableaux, où l’habituel devient singulier où la langue devient guide et emporte le lecteur. Pour reprendre les mots de l’auteur : « Comme dans la chanson, »je me suis pris pour un poète en écrivant ces mots qui passaient…» » et c’est bien la relation intime à la langue qui prend sens ici.

Ed. Le mot et le reste – 15/02/2018

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