L’apnée des heures est cette zone indéfinissable où la vie hésite et la mort s’invite, à tout hasard. Dans la clepsydre du temps, les secondes s’écoulent de plus en plus lentement sans que l’on sache très bien s’il s’agit d’une économie du vivre ou d’une préparation à l’infini. L’apnée des heures, c’est l’ultime regard posé sur son dernier peut-être. Chacune de ces onze nouvelles présente des personnages hors norme et, malgré tout, tellement humains.
Des êtres qui nous ébranlent par leur étrangeté et qui, pourtant, sont nos voisins de palier. Des trajectoires d’existence où le beau flirte avec le glauque et où les sentiments se découvrent d’extraordinaires portes de sortie. En 1986, l’universitaire et romancier Raymond Jean écrivait déjà pour définir les premières nouvelles de l’auteur :  » Qu’avons-nous à gagner à vouloir imaginer l’absurde ? demande l’un des personnages.
Excellente question dont la réponse est dans le livre. Gérard Blua a une manière tout à fait à lui de parler. Il dispose d’une sensibilité et d’une acuité de vision toutes kafkaïennes pour dire l’absurdité, tantôt tranquille, tantôt cruelle, des choses qui nous cernent. Il ne nous épargne rien, mais comme il connaît la langue de la poésie et celle du fantastique, l’épreuve est douce.  »

Editions Maïa (15/06/2017)

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