« Ce serait donc un film court, sans profondeur de champ, dont les figures bien découpées feraient tache sur un fond blanc. Tout serait à notre échelle, très proche, mais inabordable à jamais. Il n’y aurait que ce combat intérieur illustré par ce double faisceau de lances faisant cercle autour du jeune homme et de la jeune fille. Image répétée du jeune homme blessé, dont l’existence ne se manifesterait qu’au prix d’une déchirure mortelle. » À distance variable, ces petites proses, parfois très brèves, développent une certaine idée de la relation amoureuse toujours soumise à l’épreuve du réel. Pour l’auteur, la réalité humaine est toujours habillée d’images et de visions. De façon continue, réel et imaginaire se partagent son regard et sa rêverie. Que ce soit dans le cadre d’une rencontre véritable, d’un moment fugitif ou à travers des personnages féminins issus de la littérature ou du cinéma, sans cesse il se livre à lui-même un combat dont il est à la fois l’acteur principal et la raison secrète.

Ed. Le temps qu’il fait – 13/09/2018

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